bactérie est à l'origine notamment des ulcères Helicobacter

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Introduction à l'Hélicobacter Pylori , Helicobacter

Helicobacter pylori (HP) est une bactérie qui infecte les muqueuses de la paroi de l'estomac humain. La bactérie Helicobacter pylori est notamment responsable des gastrites chroniques, des ulcères duodénaux et joue un rôle important dans la genèse de certains cancers gastriques. Connue depuis 1980 seulement, cette infection s'acquiert à l'enfance et dans la très grande majorité des cas, elle devient chronique, s'accompagne d'une inflammation de la muqueuse gastrique et est la cause de 90 % de toutes les gastrites chroniques.

La transmission est intra-familiale (mère/enfant, fratrie) et perdure pendant des décennies, voire toute la vie de la personne infectée. Environ 10% des personnes infectées, développeront une maladie ulcéreuse.
Quarante pour cent de la population européenne en est atteinte et plus de 80% dans les pays défavorisés.

L'HP vit exclusivement dans l'estomac humain et est le seul organisme connu pouvant survivre dans un environnement aussi acide. Elle possède une forme hélicoïdale (d'où le nom de « Helicobacter ») et peut littéralement se visser dans la paroi stomacale afin de la coloniser ! L'estomac produit deux substances, l'acide chlorhydrique et la pepsine. Ces substances très irritantes sont tenues à distance de la paroi stomacale par le mucus.

Les pathologies apparaissent lors d'une sécrétion trop grande d'acide ou lors d'une protection insuffisante par le mucus.

La présence de HP multiplie par 30 le risque de cancer de l'estomac et il semblerait que le cancer de l'estomac ne peut se développer en son absence. Un rapport très étroit est établi entre pauvreté et infection par l'Helicobacter pylori.

Actuellement, on conseille d'éradiquer systématiquement l'Helicobacter, d'en faire le traitement préventif pour les patients ayant eu une gastrectomie partielle pour cancer, de dépister les parents du premier degré et les porteurs de lésions histologiques prénéoplasiques (atrophie, métaplasie).

L'alcool, le stress, certains médicaments (aspirine et anti-inflammatoires) et la primo-infection à Helicobacter pylori, sont les principales causes de plusieurs pathologies gastro-duodénales.

Habituellement, les bactéries ne résistent pas au milieu acide de l'estomac, cependant l'Helicobacter pylori sécrète une enzyme (uréase) qui lui permet de survivre aux sucs gastriques en les neutralisant. La bactérie agit alors de deux façons, elle augmente la sécrétion des sucs gastriques et affaiblit la structure de la muqueuse gastro-duodénale. Moins protégée, la paroi de l'estomac ou du duodénum est alors attaquée par les sucs gastriques..
Méthodes de détection de l'HBP

Classiquement une biopsie est pratiquée lors de toute endoscopie, elle permet de déterminer la présence de HP.

D'autres tests ont été mis au point mais ne sont pas utilisés ou présents dans tous les pays d'Europe.

Le dépistage par analyse de l'air expiré à l'urée marquée est disponible dans certains pays (France). Un kit est disponible en pharmacie et est envoyé au laboratoire, il a un intérêt pour contrôler l'efficacité du traitement.

Le dépistage sanguin peut être utile. Malheureusement il reste positif de nombreux mois après l'éradication du HP et est donc difficile à utiliser.

Une dernière technique de diagnostic d'Helicobacter pylori est basée sur la mise en évidence dans les selles d'antigènes de ce germe par dosage immunologique, ce test donne une sensibilité de 96 %, une spécificité de 93 % et des valeurs prédictives positives de 92 % et négative de 96 % et n'est pas effectué actuellement de manière courante.
Traitement classique

En médecine classique le traitement, une trithérapie de sept jours associant un inhibiteur de la pompe à protons à deux antibiotiques, permet de s'en débarrasser dans 70 % des cas. Pour les malades résistants, un second traitement, quadrithérapie, plus puissant et plus long, fait disparaître la bactérie dans 63 % des cas, soit au total, un taux d'éradication de 90 %. L'inflammation persiste pendant 6 à 24 mois et la muqueuse redevient normale. Si celle-ci était déjà atteinte, les lésions persistent, mais leur extension et leur aggravation sont définitivement stoppées.
Mécanisme

Le primum movens est bien sûr l'infection par l'HP, celui-ci s'implante dans un milieu hyperacide et dans un estomac dont la vidange gastrique est ralentie.

Les lésions de gastrite chronique s'installent lésant les muqueuses, ralentissant le transit et permettant une réinstallation de la bactérie.
Traitement naturel pour l'éradication de la bactérie Hélicobacter Pylori
Le protocole comporte 4 mois de cure réunis dans HBP Global Action
Huiles essentielles

Le traitement de l'infection se fait classiquement par les huiles essentielles.

Lutte contre l'infection ou les récidives

Les huiles essentielles sont en première place dans la lutte contre l'Helicobacter pylori.

Les anti-infectieuses sont surtout les huiles essentielles à Phénol comme Origanum compactum, Thymus vulgaris à thymol, Melaleuca alternifolia, Cinnamomum zeylanicum feuilles. La Girofle (Eugenia caryophyllata) inhibe la croissance de Helicobacter pylori.

La concentration moyenne inhibitrice (CMI) est de 40 μg/ml pour la Girofle.

On retrouvera, dans les huiles essentielles riches en aldéhydes comme Cinnamomum zeylanicum ou riches en sequiterpènes comme Chamomilla recutita et Zingiber officinalis une action anti-inflammatoire importante.

Certaines huiles essentielles riches en monoterpènes comme Foeniculum vulgare ou Salvia officinalis exercent une action cicatrisante.

L'action antispasmodique est marquée dans Artemisia dranunculus et Zingiber officinalis.

Plusieurs huiles essentielles comme Mentha piperita et Lemongrass ont montré in vitro une inhibition nette de la prolifération du HP.
Les plantes

Dans le traitement de ces pathologies gastro-duodénales, la phytothérapie peut aussi être utile.

Certains isoflavones inhibent la croissance de l'Helicobacter pylori. Cette action est moins importante que leur action oestrogénique ce qui en limite l'utilisation de manière standardisée. Il s'agit de Glycine max, Medicago sativa (la luzerne), Cimifuga racemosa.

La glycyrrhizine a une action anti-inflammatoire, elle inhibe la production des PGE2 et augmente la production de mucus stomacal, le temps de vie des cellules épithéliales de l'estomac et inhibe la sécrétion du pepsinogène. L'acide glycyrrhétique bloque partiellement la dégradation des hormones surrénaliennes et notamment du cortisol. De ce fait, elle prolonge leurs effets biologiques chez l'homme. In vitro, l'extrait hydro-alcoolique de Réglisse inhibe les souches d'Helicobacter pylori avec une concentration minimale inhibitrice (CMI) de 50 à 400 mg/ml.

Certaines Brassicaceae comme le chou ou le brocoli Brassica oleacera contiennent des glucosinolates qui sous l'action d'une enzyme, sont transformées en sulforaphane. Cette molécule inhibe la croissance de Helicobacter pylori, dans 8 cas sur 11. L'activité antiacide de ces légumes disparaît à la cuisson.

Cranberry, la canneberge exerce une action antiinfectieuse et permet une meilleure absorbtion des vitamines B12 dans les gastrites atrophiques. Les polysaccharides à haut poids moléculaire de la Canneberge inhibent l'adhésion de l'Helicobacter pylori sur le mucus gastrique humain.

La camomille romaine montre dans une meta-analyse une diminution nette de la dyspepsie et de l'acidité stomacale. Son action antiinflammatoire locale est bien connue et a été comparée aux inhibiteurs de la pompe à proton. Son huile essentielle a montré une inhibition in vitro de l'Helicobacter.

La Grande Gentiane (Gentiana lutea) contient des triterpènes et des xanthones qui présente une action inti-inflammatoire directe sur la muqueuse de l'estomac mais également par les xanthones une action antistress et antidépressive bien utile dans les problématiques de l'estomac. Pour l'extrait alcoolique, la CMI de l'Helicobacter est de 100 μg/ml.

Humulus lupulus, le houblon semble avoir un effet apaisant sur l'estomac, son mode d'action n'est pas déterminé mais il pourrait s'agir d'une action proche des plantes oestrogénique.

De nouvelles pistes de travail sont à l'étude actuellement. La ghréline est un polypeptide orexigène, sécrété en majeure partie par l'estomac et à moindre degré par l'intestin, le pancréas, le rein, l'hypothalamus,l'hypophyse.

La grhéline accélère la vidange gastrique et le transit intestinal. Il est un puissant agent prokinetique et est capable de lever un iléus gastrique post-opératoire.

Les infections à H. pilori, sont associées à une réduction du taux de ghréline circulante indépendamment du sexe et du BMI.

La ghréline possède une action gastro-protectrice dose dépendante et ouvre des implications clinique dans la gastro-entérologie.

Malheureusement il s'agit d'une arme à double tranchant car ce polypeptide augment l'appétit, ce qui bien sûr est intéressant chez les personnes atteintes chroniquement par un Helicobacter pylori mais aussi contre indiqué dans les excès de poids.

Certaines plantes comme Avena sativa et Zingiber officinalis agiraient par le biais d'une augmentation de la ghréline ; leur effet sur l'augmentation de l'appétit est bien connu.

Par exemple les extraits alcooliques et la poudre de racine de Gingembre frais et même les composants isolés comme le [6]-,[8]-,[10]-gingerol et le [6]-shogoal inhibent, in vitro, l'Helicobacter pylori.
Probiotiques et prébiotiques

L'association de plusieurs pré et probiotiques, à savoir les bifidobactéries, le saccharomyces et les lactobacilles a été étudiée et montre de manière évidente une meilleure tolérance à la trithérapie classique. Ces substances semblent avoir un effet de prévention mais aucune étude complète n'a été réalisée.

Néanmoins, étant donné leur mode d'action et au vu de l'absence de contre-indication leur utilisation est logique.
Vitamines

L'utilisation de vitamine C naturelle lors du traitement de l'HP entraîne une diminution des risques de précancérisation des tissus de l'estomac.
Compléments alimentaires

L'utilisation des huiles de poissons apporte un effet positif en complément au traitement d'éradication de l'HP.

Mais cet apport est insuffisant pour traiter la bactérie en comparaison avec les substances classiques
En prévention...

- HEBAPY ES : 1 gélule par jour après les repas
- PROFLORE : 1 gel par jour après le repas
- OMEGA OCEAN : 1 capsule (1000 mg) par jour après le repas
- AC500: 1 comprimé par jour après le repas
Conclusion

L'éradication de l'Helicobacter est indispensable lors de sa mise en évidence pour notamment éviter les risques de cancer de l'estomac. Cette éradication par le traitement classique (trithérapie antibiotique) n'est pas toujours suffisante. L'adjonction d'un traitement naturel limitera les risques de récidive. Différentes plantes ont montré une action nette sur l'Helicobacter pylori et en limite les risques.

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Quelles sont les causes des brûlures d'estomac et de l'indigestion ?
Le germe lié aux ulcères
Le germe lié aux ulcères

Il y a dans l'estomac des substances qui protègent sa paroi contre les dommages. Il y a aussi des substances au caractère agressif, comme l'acide gastrique et la pepsine, qui aident à digérer les aliments. Un ulcère se forme en raison d'un déséquilibre entre les facteurs protecteurs et agressifs présents dans l'estomac. Le terme ulcère gastroduodénal peut désigner un ulcère de l'estomac ou un ulcère du duodénum (partie initiale de l'intestin à l'extrémité de l'estomac).

Une infection bactérienne due à la présence de Helicobacter pylori, ou H. pylori, est un autre facteur important dans la survenue d'ulcères ou du ralentissement de la guérison des ulcères. Environ 80 % à 90 % des ulcères sont probablement liés à la présence d'une infection par H. pylori dans l'estomac. La bactérie H. pylori peut mener à une augmentation de la production de l'acide dans l'estomac et à la diminution des facteurs protecteurs dans le duodénum, donc à la survenue d'ulcères gastroduodénaux. Une infection par H. pylori peut aussi accroître le risque de cancer de l'estomac. Pour ces raisons, un grand nombre de personnes subissent des examens visant à dépister la présence de H. pylori, et une association médicamenteuse particulière leur sont prescrite pour éradiquer l'infection par H. pylori.
D'où provient cette bactérie ? Comment pénètre-t-elle dans l'organisme ?

Helicobacter pylori se propage entre personnes, probablement par l'ingestion accidentelle de petites quantités de matières fécales. Par exemple, si vous touchez d'abord une surface contaminée par des matières fécales et ensuite votre bouche, vous pouvez avaler des matières fécales sans vous en rendre compte.
Comment puis-je savoir si je suis infecté par cette bactérie, et si c'est le cas, qu'est-ce qui pourrait m'en débarrasser ?

Votre médecin peut déterminer la présence de Helicobacter pylori au moyen d'un simple test respiratoire. D'autres méthodes de détection comprennent l'examen d'un échantillon de matières fécales, des analyses de sang et des biopsies (au moyen du prélèvement d'un fragment de tissu).

Le traitement qui permet de débarrasser une personne de Helicobacter pylori est une association médicamenteuse - réunissant souvent 1 inhibiteur de la pompe à protons (IPP) et 2 antibiotiques. Il est très important que ce médicament soit pris conformément aux indications du médecin pour que le traitement ait de plus fortes chances d'agir efficacement.
Quel rôle jouent les AINS et l'AAS dans les ulcères ?

Les médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), que l'on prend souvent contre la douleur arthritique, sont une cause importante d'ulcères. Les AINS préviennent la production d'une substance qui protège l'estomac. Les AINS irritent aussi directement la paroi de l'estomac. Les personnes qui prennent des AINS régulièrement courent un risque accru d'ulcère. Les ulcères gastroduodénaux causés par les AINS peuvent quelquefois mener à des complications comme un saignement gastrointestinal.

Environ 15 % à 45 % des personnes qui prennent des AINS tous les jours ont un ulcère gastroduodénal, et elles ne le savent pas. De plus, 1 % à 4 % des personnes qui prennent un AINS pendant toute une année auront une grave complication.

L'AAS (aussi connu sous l'appellation acide acétylsalicylique, par ex. Aspirin® et ses produits génériques) est souvent prescrit à faibles doses pour réduire le risque d'accidents vasculaires cérébraux (des personnes qui ont déjà fait un accident vasculaire cérébral), ou pour réduire le risque d'une première crise cardiaque non fatale (des personnes qui n'ont pas fait de crise cardiaque, mais qui en courent le risque). Il aide à éviter la formation de caillots à certains endroits. Même à faibles doses, la prise régulière de l'AAS peut causer des ulcères, de la même façon que les AINS. L'AAS utilisé dans cette intention joue un rôle important dans la santé de votre cœur, ne cessez donc pas de le prendre parce que vous craignez un ulcère. Consultez plutôt votre médecin pour tout renseignement supplémentaire.

Toutes les personnes qui prennent de l'AAS ou des AINS n'auront pas systématiquement un ulcère. Les facteurs qui en accroissent le risque sont des antécédents d'ulcère, un âge avancé, la prise de doses plus élevées, la prise de l'AAS en même temps que des AINS, la prise de 2 AINS, ou plus, ensemble, la consommation régulière d'alcool pendant que vous utilisez de l'AAS ou des AINS et une infection par H. pylori.

Si vous courez un plus grand risque d'ulcère causé par l'AAS ou les AINS, il est possible que votre médecin vous prescrive un médicament qui pourrait prévenir la formation d'un ulcère ou qui soignerait une infection par H. pylori. Si vous devez utiliser de l'AAS ou des AINS pour un traitement de longue durée, votre médecin pourrait vous recommander de prendre un inhibiteur de la pompe à protons (IPP) afin de diminuer votre risque d'ulcère.

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